Ce que Qualiopi m’a apporté

Dans le monde de la formation, on entend souvent dire que la préparation à Qualiopi impose une montagne de travail. Et effectivement, c’est une tâche assez colossale. Cependant, j’ai trouvé cela intéressant et même utile, notamment au niveau de la structuration des contenus et de la conceptualisation de mes différentes « casquettes ».

L’une des étapes essentielles du processus de préparation à Qualiopi est celle où l’on définit les objectifs de la formation. Des objectifs qui doivent bien sûr être opérationnels et mesurables. C’est un travail proche de celui que tout formateur effectue en amont d’une nouvelle formation : définir les étapes ou objectifs partiels qui conduiront à l’objectif global.

En ce qui me concerne, cette réflexion m’a amené à davantage structurer mes contenus et à les organiser par objectif. Ceci se traduit par un tableau comportant 3 colonnes :

  • 1ère colonne => les objectifs pédagogiques
    Exemple : utiliser les formules de politesse en diverses circonstances (saluer et accueillir les personnes, faire répéter, s’excuser, saluer en partant, etc.)
  • 2ème colonne => les moyens pédagogiques et les supports utilisés
    Visionnage de vidéos (lien vers la vidéo), mises en situation, fiches, etc.
  • 3ème colonne : les outils d’évaluation
    Des enregistrements vidéo réalisés par les apprenants, par exemple.

Le formatage modulaire des contenus apparaît alors beaucoup plus évident. Dans la foulée, j’ai créé plusieurs modules pour de prochaines formations.

L’autre point important de ce cheminement, c’est qu’il m’a permis de conceptualiser et mettre en évidence que j’interviens à 4 niveaux, chacun représentant 25 % de mon travail :

  • les terminologies spécifiques,
  • la facilitation de l’apprentissage de l’anglais par des francophones,
  • la découverte de la géographie sonore de l’anglais (approche sensorielle),
  • le travail sur les mécanismes psychologiques qui bloquent ou qui facilitent l’apprentissage (ce sont les éléments implicites).

C’est dans ces trois derniers domaines que j’ai dû réfléchir le plus pour trouver des exercices et des moyens de contrôler l’acquisition de ces savoir-faire spécifiques.

Maintenant que c’est fait, je me rends compte que je dispose d’un catalogue de modèles, d’objets que je peux assembler en fonction des besoins de mes clients actuels et à venir. La partie que je dois adapter concerne le langage. Les trois autres parties constituent ce qui distingue mon approche, ce qui permet aux participants d’assimiler le plus vite et le plus efficacement possible le catalogue de vidéos, de fiches et de sketches que je sélectionne pour chaque nouveau domaine professionnel.

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