Les gourous et les omniscients, ça suffit !…

A l’école, au travail et en tant que citoyen, j’entends trop souvent le message subliminal « moi je sais, pas toi » et ça me hérisse le poil.

La légitimité de ce savoir n’est presque jamais fournie par ceux qui traversent probablement rarement de crises de « syndrome de l’imposteur ». Alors… « je sais parce que j’ai une belle cravate » ou plus généralement, l’apparence requise pour le poste ? C’est ça ?…

Ou bien je sais parce que je l’ai vécu, traversé, que j’ai trouvé des solutions (expérience et savoir-faire, complété pourquoi pas par un savoir académique mais pas en première instance).

Ou alors, encore mieux, je sais parce qu’en plus de ma propre expérience, j’ai été demander à des personnes qui ont résolu un problème comment elles ont fait (approche de terrain, pragmatisme, groupes de parole, associations, enquêtes).

Et dans le contexte de la formation, je sais que mon contenu est adapté aux besoins de mes apprenants, parce que j’ai été leur demander… la nature de leur besoin. Non ? C’est tellement évident quand on le dit.

Si je veux (et je le veux) que les participants à mes sessions de formation répondent « oui » et mettent 5 étoiles à la question « cette formation a-t-elle répondu à votre besoin ? », je dois bien sûr aller les interroger sur la nature de leur besoin, au plus tard lors de la première session (et avant le démarrage de la formation… c’est évidemment bien mieux…).

Voici ce qui me chagrinait aujourd’hui. Aaaaaaah… que ça fait du bien de mettre des mots sur les maux. Et vous ? Ça vous chatouille ou ça vous grattouille ?…

Cet article a 2 commentaires

  1. Laurent de Rauglaudre

    C’est pour cela que je n’aime pas le mot « expert » qui propose de fermer la discussion, avant même qu’elle ait commencé…

    1. BARDEZ

      Je n’avais jamais pensé à cet aspect figé du terme « expert », que je n’ai d’ailleurs pas employé ; peut-être pour cette raison…

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